Grâce à une enveloppe d’environ 700 euros (sur fonds propre de l’établissement), la professeure documentaliste a pu acheter auprès de La Clé de Sol, magasin de musique dijonnais, une guitare, un ukulélé, un clavier, des shakers, un kalimba ainsi qu’un djembé.

Les instruments sont en libre service au C.D.I. (ils ne sortent pas, ils ne sont pas en prêt) ; le bruit n’est pas incommodant car le silence n’est pas spécialement recherché au sein d’un C.D.I. de lycée professionnel, dont l’enjeu principal est le renforcement de la fréquentation.

Il y a peu d’instrumentistes parmi les élèves, mais lorsqu’ils - elles le sont, cela leur permet de s’adonner à ce loisir avec bonheur, et cela donne souvent lieu à des scènes de partage de compétences, où l’élève ayant des notions musicales les enseigne à ses pairs.
Un cahier de solfège ainsi que plusieurs partitions libres de droit sont disponibles, mais aussi des QR codes renvoyant à des tutoriels pour effectuer des morceaux dits "faciles" au ukulélé, à la guitare etc. Madame Dufoux a inscrit le nom des notes sur les touches du piano au crayon stabilo (pour tableau blanc), ce qui permet aux élèves de suivre des mélodies simples, comme Joyeux anniversaire ou Frère Jacques.

Ainsi, le but est à la fois de favoriser l’ouverture culturelle des élèves, leur curiosité et leur autonomie face à l’instrument.

Evidemment, la professeure documentaliste leur répète régulièrement que si le bruit n’est pas un problème, il est en revanche primordial de prendre soin des instruments et de les manipuler en douceur, ce qu’ils et elles ont toujours fait.

La maintenance est parfois contraignante (Madame Dufoux doit ramener la guitare à Dijon régulièrement pour faire changer les cordes) mais c’est l’un des rares bémols.

Enfin, pour les perspectives futures, il est prévu que les élèves travaillent l’an prochain à l’élaboration de cartels concernant chaque instrument, afin d’en présenter l’histoire et les spécificités.