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Coup de coeur : Black out

samedi 28 septembre 2013, par Odile Cognard

Roman.
Public : collège.

Selznick, Brian. Black out. Bayard jeunesse, mars 2012. 1 vol (636 p.).

Black out est le nouveau roman graphique de Brian Selznick. On y retrouve l’écriture cinématographique de l’auteur mais cette fois-ci le texte et les illustrations relatent chacun une histoire différente, celle de Rose en images et celle de Ben en mots.

1927. Rose, une enfant sourde et muette, vit chez son père, recluse dans sa chambre. Elle fabrique une maquette en papier de la ville de New York et collectionne les articles de presse sur Lillian Mayhew, une actrice célèbre. Un jour, en quête de sa mère, elle s’enfuit à New York.

1977. Ben, atteint de surdité partielle à la naissance, vit chez son oncle et sa tante dans le Minnesota. Une nuit d’orage il se rend dans la maison de sa mère défunte et y découvre des indices sur l’existence de son père qu’il n’a jamais connu. Alors qu’il veut téléphoner il est frappé par la foudre et devient définitivement sourd. Voulant désespérément retrouver son père, il fugue et se rend à New York avec pour seul bagage une petite valise contenant un livre, Le cabinet des curiosités, auquel fait écho son coffret musée, une boîte contenant ses trésors : quelques brindilles aux formes curieuses, sa dernière dent de lait, une figurine en plastique, un crâne d’oiseau, un fossile et deux petites pierres grises et bosselées.

A 50 ans d’intervalle, Rose et Ben vivent une même errance dans la ville de New York, avec en commun une quête d’identité et le rêve de retrouver quelqu’un qui les aime. Les musées, museum d’Histoire Naturelle et musée d’art, ont une présence à la fois mystérieuse et rassurante au cœur du roman.

Le lecteur intrigué va découvrir le lien qui relie Ben à Rose, car leurs destins parallèles vont au final se rejoindre pour ne faire qu’une même histoire. Avec pour contexte la ville et l’histoire de New York, Brian Selznick nous offre un voyage passionnant et émouvant dans le temps.

Un coup de cœur de Hélène Bouju,collège la Chenevière des arbres. Critique parue également sur le blog lire89